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Considérée comme l’un des pays les plus isolés du reste du monde, la Nouvelle-Zélande (Aotearoa en maori) est régulièrement présentée comme un havre de paix et de beauté préservée. En tant que touriste, il est difficile de résister à l’attrait de cette nature sauvage, dont les photos peinent à exprimer la splendeur véritable.
Un pays volcanique
L’éruption tragique de White Island le 9 décembre nous rappelle que, en dépit de son aspect paisible, la Nouvelle-Zélande est un pays façonné par le volcanisme. Situé au large de la Bay of Plenty, ce cracheur de feu (Whakaari en Maori) est une attraction touristique majeure pour quiconque se trouve sur les routes de l’île du nord. De nombreuses excursions partent de Whakatane ou Tauranga à la journée, offrant la possibilité aux amoureux de la tectonique des plaques d’admirer la caldeira de ce volcan sacré, dont on ne distingue que la partie émergée — 10 % de sa taille totale. En raison de la dangerosité actuelle due à l’activité de White Island, réputée pour la longueur de ses épisodes de colère et ses émissions de gaz toxiques, l’île demeurera inaccessible jusqu’à ce que les autorités jugent les risques pour la vie humaine revenus à la normale.
Venir en Nouvelle-Zélande
Fort heureusement, le reste du pays demeure pleinement accessible. La seule contrainte est d’ordre administratif, à savoir l’obtention d’un e-visa (valide 90 jours) auprès des sites gouvernementaux ou d’une agence accréditée. Des sites spécialisés comme www.etanouvellezelande.com prennent ainsi en charge les démarches afin de simplifier la vie des voyageurs. Tout ce dont il y a besoin est d’être possesseur d’un passeport en cours de validité et de connaître les dates auxquelles on désire se rendre en Aotearoa.
Volcans majeurs de Nouvelle-Zélande
Que les amateurs de volcans néo-zélandais se rassurent : il existe d’autres lieux tout aussi magnifiques que White Island, si ce n’est plus, ailleurs dans le pays. Par chance, ils se situent tous dans l’île nord, ce qui simplifie le transport (à défaut de limiter le temps passé sur la route).
Découvert par les cinéphiles grâce à la trilogie du Seigneur des Anneaux de Peter Jackson, le mont Tongariro et son parc national hébergent un trek de difficulté modérée (19km), au milieu d’une plaine désertique à couper le souffle. Les lacs alpins qui parsèment le sentier de randonnée, à la couleur splendide lorsque la météo est au rendez-vous, donnent au voyageur l’impression de contempler des joyaux bruts issus des profondeurs de la montagne, ponctuée de fumerolles qui rappellent le caractère volcanique de l’endroit.
Enfin, dans un registre plus majestueux — surtout en hiver ! — le mont Taranaki se dresse sur une presqu’île qu’on croirait créée spécialement pour le mettre en valeur. De forme conique, il évoque souvent le mont Fuji, lointain cousin dont il n’a nullement à rougir. Il est possible de tourner autour de ce volcan endormi en voiture le temps d’une journée afin d’en cerner toutes les facettes, ou de marcher sur ses flancs. À noter que l’ascension ne se pratique qu’en été, en raison de la raideur de ses pentes.